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pluie

  • Wet wet wet

    Wet wet wet...

     par Mezetulle

    Plus qu'humide, diluvien : le temps des savonnettes, des glissades et des tirs rabattus par le vent est arrivé et assaisonne copieusement les pelouses de la Coupe d'Europe de sa sauce lourde et froide... Bourgoin a bu cette tasse vendredi soir jusqu'à la lie, le nez dans la boue, pataugeant contre un Gloucester amphibie qui marchait sur l'eau, et qui faisait plus que flotter... Toulouse, plus glorieux même dans la défaite finale contre Leicester, a payé bien cher le déluge qui tirait un rideau de pluie sur l'envie du beau jeu.

    Et le Stade français cet après-midi à Jean Bouin face à Cardiff a bien failli passer à la lessiveuse, bien dégoulinante, bien savonneuse. Et dire que je me suis permis, le derrière vissé sur mon canapé bien sec, de pester vulgairement contre Skrela qui ratait une pénalité contre le vent... ! Il faut que je fasse amende honorable : c'est lui qui, par un plaquage à la fois rouleau compresseur et tire-bouchon, a ensuite sauvé le match qui était à la merci, depuis de longues minutes, d'une équipe galloise campant à quelques centimètres de la ligne d'en-but rose... Oui on peut gagner (ou plutôt ne pas perdre) un match grâce à un plaquage. Allez, ça vaut bien une pluie de coeurs roses...

    Ouf, mais quand même, les Britanniques nous surnomment les Frogs. Des grenouilles, ça devrait pouvoir attraper et aplatir un ballon mouillé et surfer sur une pelouse saturée d'eau, non ? Bien sûr, même que les grenouilles ce week-end sont jaunes (Clermont-Wasps 37-27), sauf qu'à Clermont, il ne pleuvait pas tant que ça... Pour récolter quelques palmes, il va falloir mettre les palmes.

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