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Coupe du Monde

  • Ouverture Coupe du monde 2023. Magnifique entrée des Bleus qui battent les All Blacks 27-13

    Magnifique entrée des Bleus le 8 septembre, victorieux 27-13 contre les All Blacks de Nouvelle Zélande. A noter que ces derniers n'ont jamais été battus en match de groupe de coupe du monde. C'est un grand succès.

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  • La honte et le naufrage : plus qu'une défaite, une débandade

    Jamais un tel score-fleuve en quart de finale Coupe du monde n'avait atteint celui qu'a encaissé le XV de France face aux All Blacks ce soir du 17 octobre à Cardiff : 62 à 13! Mais, à la différence des politiques, personne ne vient dire "le désastre vient de ce qu'on n'est pas encore allés assez loin dans cette direction, il faut persévérer !"

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  • "No Scrum, No Win" - la dure loi de Twickenham

    Jamais l'adage "No Scrum, No Win" (pas de mêlée, pas de victoire) ne s'est autant et cruellement vérifié que ce soir à Twickenham où les Anglais ont été humiliés et sortis de la Coupe 2015 par l'Australie (33-13) devant leur public.

    Une mêlée faible, qu'ils n'ont pas su jouer dans l'évitement et la sortie rapide de balle comme l'ont fait les Canadiens face à la France, que l'arbitre français a pourtant traitée avec un peu d'indulgence en tout début de 1re mi-temps, mais qui a rapidement révélé, a contrario, la souveraineté du pack australien. Une touche moyenne. Des fautes surtout, et au moment où le match aurait pu encore basculer, on se permet un plaquage haut sur un joueur sans ballon... L'Australie a mérité sa belle et indiscutable victoire.

     

  • Vice-champions du monde : mais c'est tout bénef !

    Le XV de France à sa juste place de vice-champion du monde : c'est "tout bénef" !
    Nouvelle Zélande 8 - France 7

    par Mezetulle

    La Choule a suivi avec émotion la finale de la Coupe du monde, un très beau match. Et au fond on peut être content, très content même : en deux matches, contre l'Angleterre et contre la Nouvelle-Zélande - et cette finale restera pour bien des raisons dans les annales -, le XV de France a montré sa valeur, son très haut niveau dans tous les secteurs de jeu, sa combativité, son endurance, son envie retrouvée.

    Mais il faut ajouter : en deux matches seulement, encadrés par des performances inégales. Aussi cette place de second me semble-t-elle la juste place. Juste aussi et presque enviable en un autre sens : car celle que les All Blacks ont obtenue, du fait de la manière dont ils l'ont finalement obtenue, déboulonne leur statue de dieux du rugby et les remet dans le circuit des joueurs ordinaires, à la merci du doute, bien soulagés (comme tous les joueurs ordinaires) de bénéficier parfois d'un petit coup de main arbitral.

    Se couvrir de gloire (et cette fois cela n'a rien à voir avec le panache du looser "inutile ornement", et encore moins avec le syndrome Poupou) alors qu'on a perdu un match ! chapeau !

    D'aucuns diront que les Français se trouvent mutatis mutandis dans la situation où ils ont mis les Gallois une semaine plus tôt. En un sens et au niveau du ressenti c'est vrai, sauf que contre la France, les Blacks ont joué beaucoup mieux que les Français contre Galles, et que les Français contre les Blacks ont joué infiniment mieux que les Gallois contre la France! En fait, la France a bénéficié d'un match de rattrapage après sa mesquine victoire contre Galles et l'a réussi au-delà des attentes. Les Blacks en revanche restent sur une victoire étriquée et légèrement "appareillée" qui peut-être les suivra comme une casserole.

    Voici l'analyse que j'ai trouvée hier 23 octobre sous la plume d'un commentateur sur Yahoo! (sous le pseudo Toleveau), et je la fais mienne en le remerciant :

    ...même si­ on a perdu le titre, médiatiquement on a gagné gros :­ 90% des gens qui nous critiquaient avant le match­ s'en prennent maintenant aux Néo-Zélandais­ (cheaters en anglais) et un fort courant de sympathie­ est né envers nous. Le monde entier sait qu'on a­ mieux joué que les All Blacks et ce simple match a­ montré a tout le monde que la France reste un grand­ pays qu'il faut craindre.
    Donc en perdant, on­ récolte tous les suffrages alors que si on avait marqué­ un simple drop ou pénalité (et gagné la coupe), le­ monde entier crierait au vol au vu de nos précédentes­ prestations.
    Mis à part ce titre, on est gagnant sur­ toute la ligne car on restera les finalistes héroïques­ qui devaient gagner (et non plus l'équipe qui s'est­ hissée en finale en perdant 2 matchs et en déjouant­ contre le Pays de Galles).

    A présent revenons sur cette question d'arbitrage tendancieux : pas de pénalités sifflées contre les Blacks, particulièrement dans le dernier quart d'heure où les Français les dominaient en rucks dans leur camp, les poussant à de nombreuses fautes pour obtenir la pénalité qui aurait pu leur donner la victoire. Ne soyons pas naïf : un tel jeu, rationnel en soi, ne peut valoir que si on a confiance en l'arbitre. Or l'arbitre fait partie du jeu et en cette fin de match, on avait eu le temps de se faire une idée : jamais cette pénalité n'aurait été sifflée. Tenter de marquer autrement - essai ou drop - était donc la stratégie la plus susceptible de reprendre le score, mais aussi la plus exposée au contre dévastateur et à une différence de points encore plus grande. Alors, comment leur en vouloir d'avoir persisté dans leur choix?

    Je préfère retenir de cela que le XV de France a montré aussi qu'il est capable, outre le jeu "visible" - passes, touche, percées, mêlée, plaquages, défense, jeu au pied - de pratiquer un travail de sape dans les regroupements -cocottes et rucks- dont les Anglais étaient jusqu'à présent spécialistes. Ils ont donc toutes les cartes tactiques dans leur besace.

    C'est de cette lancée très positive que Philippe Saint-André va hériter. Il lui reste à l'étoffer et à la magnifier pour aller au sommet.

    J'ai quand même un reproche à faire aux Bleus : c'est, alors qu'ils avaient gagné le "toss", d'avoir choisi le maillot blanc. M'enfin ? ça ressemble à quoi ? Un beau bleu soutenu eût obligé les Blacks à jouer en gris clair, comme en 2007, ce qu'ils n'aiment pas tellement et ce qui banalise leur gesticulation préliminaire en la ternissant : il ne faut jamais rien céder !

    Mais bravo! Les rugbymen, eux, ne restent pas renfrognés dans le bus comme des "sales gosses" : ils en prennent les clés, et pas pour aller dans le mur !

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  • Les buteurs gallois offrent la finale de Coupe du monde au XV de France

    Avec péril et sans gloire. France 9 - Pays de Galles 8

    par Mezetulle

    Manifestement crispé et envahi par la peur, plan-plan en première mi-temps et presque résigné en seconde, le XV de France face au Pays de Galles nous a gratifié d'un match qui ressemblait trop à celui qu'il a perdu face aux Tonga. Heureusement que les buteurs gallois avaient "les pieds carrés"....

    Jouer à 15 contre 14 sans en tirer avantage en mêlée et en maul, encaisser un superbe essai rouge, taper de stupides chandelles aboutissant inévitablement dans les bras adverses, rendre des ballons en ruck, s'essouffler pour finir par défendre chichement un petit point d'écart dans l'ultime temps additionnel avec pour seul objectif de ne pas commettre de faute alors que les Gallois réussissaient à conserver la balle bien au-delà de la 80e : et tout cela sans perdre, il fallait le faire ! Oui, on peut même vaincre avec péril et sans gloire !

    La maladresse et la malchance des deux buteurs gallois qui ont raté presque toutes les occasions de marquer la transfo et les pénalités qui auraient couronné un jeu allègre, vif, énergique, intelligent, agréable à regarder, valent au XV de France sa qualification pour la finale. Gratifions malgré tout les Bleus d'une ténacité exemplaire en fin de match et d'un grand esprit d'équipe.

    Au moins on échappe à la honte d'une défaite en "petite finale".

    Et qui sait si, délivrés de cette trouille qui suintait par tous leurs pores, ils seront capables, en situation de challenger et peut-être sous d'exaltants sifflets, de tenir tête aux All Blacks ou aux Wallabies ?

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