Je parle, bien sûr de l'ouverture du Tournoi des 6 Nations féminin, rencontre entre la France et l'Italie remportée haut la main par les Bleues 39 à zéro, s'il vous plaît !
Quant au début des garçons (23 à 21), il n'est pas si mal pour une équipe en pleine reconstruction. Au moins ici, on ne se berce pas aux accents de la litanie politique "persévérons dans la même voie" (cf ma dernière note).
Pour revenir au tournoi féminin, on peut dire, comme le fait un commentateur ce matin sur Rugbyrama, que les Françaises "ne risquent pas d'attraper la grosse tête à force d'être sollicitées par les média" !
Exemple : France-inter ce matin 7h30.
Dimanche oblige, la rubrique sportive est toujours un peu plus étoffée qu'en semaine. On commente la victoire de justesse des Bleus 23 à 21, on passe ensuite au résultat de la rencontre Ecosse-Angleterre remportée par cette dernière... et puis directement au foot. Pas un mot sur le Quinze de France féminin. Le comble, c'est que le créneau horaire de ce dimanche matin est présenté par une femme, ainsi que le journal. Les mêmes sont probablement les premières à verser des larmes de crocodile sur le "plafond de verre", etc.
Félicitations aux Bleues, pour leur envie, le vent de fraîcheur qu'elles soufflent sur le rugby depuis pas mal de temps, pour leur combativite. Pour leur égalité d'âme aussi car elles encaissent ce qu'il faut bien appeler un boycott médiatique avec un calme olympien. Elles ont raison : quand on est fort et qu'on gagne, on n'a pas besoin d'aller chercher l'estime de soi-même dans un miroir.
Et encouragements aux Bleus, car au cours d'un match difficile et face à ce gros poisson rusé de Sergio Parisse (qu'on adore voir jouer en rose pour Paris!), ils n'ont jamais baissé les bras.
Commentaires
Merci Catherine!