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paillettes

  • La grand'messe du rubgy et le chemin de Paris-Paillettes

    La grande messe du rugby et le chemin de Paris-Paillettes

    par Mezetulle

    J'ai assisté hier à la rencontre Biarritz-Stade français, où mes chouchous ont gagné (22-18) à l'issue d'un match "réaliste", en engrangeant des points chaque fois qu'une pénalité se présentait. Un seul essai "bleufleurdelysé" par Julien Arias : c'est malgré tout Biarritz qui nous en a offert deux autres. Couzinet a marché sur la tête de Marconnet - une paille qui ne lui a valu qu'un carton jaune. Skrela, pourtant dans un bon jour, s'est fait mal au bout de 10 minutes et a dû sortir. Quant à Hernandez, le pauvre, je n'ai pas arrêté de pester contre lui parce qu'il ratait tous ses coups de pied sans jamais trouver de touche ; j'apprends ce matin qu'il jouait avec une entorse : pardon, mago, mais quand on est tout en haut du stade, c'est le genre de chose qu'on ne peut pas voir...

    Bon, malgré une première mi-temps assez alerte, ce ne fut pas très enthousiasmant, surtout à cause d'un jeu en chandelle foireuse un peu trop systématique et sifflé à juste titre par le public : ça roulait, on a eu rapidement l'impression que "la messe était dite".

    Pour les amuse-gueule, les hors-d'oeuvre et les desserts concoctés par Max Guazzini, alors là, il y avait vraiment de tout, et même de l'inédit, c'était un comble. Un petit raccourci d'intervilles avec tobbogans et vachettes (oui, des vraies vaches de 350 kg plutôt nerveuses...). Le mini concert de Jennifer.

    Une magnifique démonstration d'acrobatie aérienne par les Farfadais (voir l'album).

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    Je passe sur l'inévitable tour de piste du bouclier de Brennus (on la connaît celle-là, profites-en Fabien, ce n'est pas sûr qu'on puisse le faire encore l'an prochain...), les motos, les girls du Moulin Rouge. L'arrivée du ballon descendu (treuillé) d'un hélicoptère par le RAID : très impressionnant, mais sur mes photos, ils ont l'air de fourmis noires... Un émouvant hommage à Thierry Gilardi.

    Mais le clou, c'est La Choule qui l'avait sous les yeux, tout près, tout près. Dans la marée rose bon enfant, cinq minutes avant le coup d'envoi, un peloton d'hommes bon chic bon genre en béret noir frappé de l'écusson du Stade toulousain prend place en silence deux rangs devant moi. C'est du sérieux, respect, ils ne rigolent pas, ils arrivent juste pour voir le match : les paillettes parisiennes, on ne la leur fait pas, ils laissent le cirque aux badauds... A la mi-temps, ils grillent une cigarette : tiens, ça me les rend plus sympathiques ; il faut peu de chose parfois...

    Bien entendu, à la fin du match, ils se lèvent. Puis, ils s'arrêtent...

    J'invente le dialogue suivant qui commente les photos.

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    - Allez, on y va, on n'a pas besoin de tout ce cirque. (Ils sont déjà dans l'escalier)
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    (Ils s'arrêtent, redressent la tête lorsque jaillit la première gerbe)
    - Le spectacle pyrotechnique, bof. On reste quand même un peu, tu crois ?
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    (Ils reviennent sur la plate-forme et s'accoudent)
    - On a quand même payé pour ça. Restons debout, on verra mieux.
    Et puis personne ne le saura...

    Je vous propose deux titres pour la série, un peu méchant ou plus consensuel, au choix :

    1° "L'Ovalie profonde sur le chemin de Paris-Paillettes"
    2° "La grande famille du rubgy réunie au Stade de France"

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