Illuminations ou lucidité ?
par Mezetulle
Invitée lundi soir à la projection du film La danse, l'art de la rencontre de Dominique Hervieu (1) au Théâtre National de Chaillot, je n'ai pas manqué en sortant du coquetelle d'aller sur l'esplanade voir de près la Tour Eiffel dans ses atours de Coupe du monde, en train de couver son gros oeuf ovale entre le 1er et le 2e étage.
Dès que le jour baisse, la Tour Eiffel s'illumine. Elle scintille pendant dix minutes à chaque heure pour reprendre pendant les 50 minutes restantes son illumination fixe. La nouveauté ici, à part le ballon suspendu et l'écran d'annonce accroché au premier étage, c'est l'éclairage vert des deux premiers niveaux. Très visible et assez spectaculaire de près, mais de loin ce n'est pas ça : on a l'impression qu'elle a perdu sa base... pas très heureux pour un sport où les appuis sont primordiaux !
J'avais d'abord mis seulement la version scintillante. Mais j'ai décidé de vous montrer aussi la version fixe : ça prouve que, même après un coquetelle où je n'ai pas bu que du jus de fruit, ma main sait encore rester ferme !
Et en descendant dans le métro pour rentrer chez moi, je tombe sur cette affiche publicitaire pour Courrier international. Si vous regardez bien le texte, vous pourrez voir qu'une main malicieuse a griffonné en noir (juste sur le haut du crâne du joueur cravaté) deux petites lettres supplémentaires qui changent tout et dont je vous laisse apprécier la pertinence après le match d'ouverture :
La composition de l'équipe de France pour dimanche vient d'être annoncée. Une illumination ? Fixe ou pas, espérons que non, car les feux s'éteignent toujours: je préfère nettement la lucidité...
1 - Film diffusé samedi 15 septembre à 22h30 sur Arte. Même pas en concurrence avec Irlande-Géorgie qui commence à 21h...
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n'est rien d'autre, extrêmement simplifié, qu'un logiciel grandeur grossière, en bois et métal. Sa propriété principale se voit du premier coup d'oeil : les distances entre les joueurs sont fixes. Comme les passes d'école auxquelles nous avons assisté hier soir. C'était réglé comme du papier à musique, sauf que la musique était du flon-flon. Ils ne savaient jouer qu'un air connu, archi répété : il a suffi aux adversaires de glisser leur partition plus inventive dans les intervalles plan-plan. Quant aux déménageurs de pianos, ils nous ont donné un peu d'espoir lors d'une poussée qui "aurait pu" réussir, sauf à retomber dans le logiciel fixe qui les a piégés durant tout le match et qui a donné de l'air ... et surtout des balles aux Argentins.
ogrammé ... pour de la bleusaille.
La Choule se pavane en vitrine de la presse en ce moment. On a déjà parlé de l'entretien dans 