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La Choule - Page 26

  • Poisson amer pour BO et le SF

    Un poisson bien amer  pour Biarritz et le Stade français 

      par Mezetulle

    Un seul poisson d'avril suffit pour aujourd'hui.

    Je n'ai pas le coeur de repêcher et de resservir le poisson que j'ai posté dès la première heure de ce 1er avril (au sujet de la vidéo de l'essai France contre Ecosse)... cette fois pour le Biarritz Olympique et pour le Stade français qui tous deux se sont inclinés aujourd'hui d'un tout petit point !  6 à 7 Biarritz devant Northampton ; 20 à 21 Stade français devant Leicester à l'issue d'un match énorme et éprouvant.

    Parce qu'il faudrait faire la blague dans l'autre sens et que ce serait vraiment de mauvais goût...

    medium_SkrelaRose.jpgJ'ai pourtant cru voir cet après-midi, à travers mon aquarium qui se teintait de rose, que Hernandez avait passé le drop de la 74e minute juste au-dessus de la barre et que Skrela avait en avait passé un troisième à la 79e...

    Hélas, comme chacun sait, l'eau est un milieu à fort coefficient de réfraction et du reste elle vire très vite au vert, comme le maillot de Varndell auteur de l'essai assassin qui a retourné le match. medium_Varndell.jpg

    Mais le premier drop (Skrela 70e minute) était tellement beau de rose et de bleu qu'il aurait dû déteindre sur les deux autres! 

    Ralala... Il ne me reste plus qu'à faire déborder l'aquarium du premier avril... 

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  • Coup de théâtre pour l'issue du Tournoi des 6 Nations

    Coup de théâtre pour l'issue du Tournoi des 6 Nations? Un arbitrage vidéo en question

     par Mezetulle

    Le résultat du match France-Ecosse du 17 mars, qui a mis le XV de France sur le chemin de la victoire du Tournoi des 6 nations, pourrait être remis en cause. L'arbitrage vidéo qui a permis d'accorder l'essai à la 82e minute (Vermeulen, suivi medium_VictoireFranceEcosse_AP_.jpgd'une transformation par Beauxis), vient d'être sérieusement contesté par deux autres vidéos : ce n'est pas moins de sept gros points, et avec eux la différence décisive qui a placé la France finalement en tête du classement, qui seraient ainsi annulés!

     Parfaitement indépendantes l'une de l'autre, prises sous des angles différents par deux arbitres homologués, M. Fischer et M. Colin, les vidéos en question montreraient toutes deux un doigt écossais s'interposant entre la balle et le sol au moment crucial.

    Contactés par l'agence de presse sportive Aquarium dont nous tenons cette nouvelle alarmante, les vidéastes n'ont pas souhaité faire de déclaration sur ce qui, d'ores et déjà et quelle que soit l'issue de ce coup de théâtre, apparaît comme du jamais vu dans l'histoire du rugby et de l'arbitrage vidéo en général. L'agence pour sa part précise que les enregistrements offrent toutes les garanties, notamment par la présence d'un verrouillage numérique interdisant toute manipulation a posteriori sur la carte mémoire des appareils.

    Encore heureux qu'il  ne s'agisse pas d'un cheveu... Et n'empêche que le délai avec lequel nous parvient cette info pose un problème qui dépasse le simple chrono. A quand les matches virtuels joués au microscope électronique avec analyses ADN en temps réel ?

    J'avoue ma perplexité devant un tel scoop et je me résous à le diffuser avec toute la prudence qui s'impose pour le moment. Affaire à suivre...

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  • Rallye parisien subliminal

    Rallye parisien subliminal

      par Mezetulle

    Persuadée d'avoir lu dans Le Parisien que la boutique de la Coupe du Monde se trouvait au x (NB) avenue de l'Opéra à Paris, et sachant que cette avenue ne va, de ce côté, que jusqu'à x-y, j'ai voulu en avoir le coeur net et me suis lancée, armée de mon Navigo Pass RATP (lignes 3 et 8, station "Opéra" - le GPS est inutile c'est tout droit en sortant) et de mon appareil photo, dans ce que je croyais être l'énigme du World Cup Code - j'avais même emporté une calculette....

    Le tout-puissant International Rugby Board aurait-il, dans un immense jeu de sudoku immobilier, ajouté quelques numéros à l'une des plus célèbres avenues du monde? Ou est-ce un coup de la caméra invisible ?

     

    medium_BoutiqueWCupExt.3.jpg

    Non c'était tout simplement une erreur de lecture de ma part : la boutique existe vraiment et se trouve au x-z avenue de l'Opéra (comme l'indiquait bien le journal après vérification) !

    medium_BoutiqueWCupInt1.3.jpg

     

     

     

    On peut même voir l'intérieur  (je remercie Pierre pour son excellent accueil) : medium_BoutiqueWCupInt3.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Erreur de lecture pas tout à fait innocente. Car elle m'a fait arpenter le secteur proche : je ne pouvais pas, dans ces conditions, manquer une autre boutique très chicos, qui se trouve à 50m de là un peu plus haut, au x-w : celle d'un certain Serge B*** - non non, pas notre cher Père Blogbetsenoël, un autre, vous voyez de qui je veux parler ?

    L'IRB fait vraiment bien les choses, côté pub, non ?

    medium_BoutiqueSBlancoGrand.3.jpg

     

     

     

    La photo ci-contre a bien entendu pour sujet principal la façade du Palais Garnier au fond à gauche, ce que vous voyez à droite ne peut être que l'incrustation d'une image subliminale.

    Ma parole, cette Coupe du monde me tourne la tête, voilà que je deviens médium gaga-extra-lucide.

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    NB. Vous voulez savoir pourquoi j'emploie des nombres algébriques ? Ce n'est pas pour brouiller les pistes, mais pour respecter les conditions d'utilisation de la plate-forme, qui indiquent qu'on ne doit pas donner d'adresse postale sur les blogs. Il faut bien, comme disent les philosophes, sauver les apparences!

  • Fin d'un suspense insoutenable

    Fin d'un suspense insoutenable : élection du "Meilleur blog Paramourdurugby.com"

      par Mezetulle

     

    Enfin, Serge a rendu son verdict ! Il faut dire que ça devenait insoutenable ce suspense... dix "nominés" le 19 mars et c'est hier 26 mars qu'on apprend qui est l'heureux élu Meilleur blog Paramourdurugby.com : bravo et félicitations à Greg "minijaune" qui gagne le voyage à Biarritz, avec les bulles et tout le tremblement.

     

    C'est vrai que son blog mérite amplement ce premier prix, il tient la distance depuis septembre 2006 et offre de superbes albums. Et, il faut le souligner, c'est écrit "nickel" ! On attend avec gourmandise le reportage qu'il ne manquera pas de nous offrir sur ce séjour de rêve, et sur le match Biarritz-Agen au programme du week-end. Mais, Greg, n'attrape pas la grosse tête quand même !

    La Choule bien sûr va continuer, bien installée sur le nuage où l'a hissée sa "nomination" parmi les 10 du "top". Voici ce que j'écrivais le 19 mars sur mon message d'accueil, et ça n'a pas changé depuis :

    Je n'en reviens pas et je saute de joie comme une gamine depuis que j'ai vu la liste des nominés, alors que je vais avoir 60 balais - mais cette espèce de ridicule fait vivre. Je pensais en fait juste être dans la course pour le prix citron ! Serge, tu es aussi endurant et polyvalent comme lecteur que comme joueur ! Que le meilleur gagne [NB : ça c'est fait] On continue rien que pour le plaisir...  et pour accompagner le XV de France vers la Coupe du monde  (j'espère ne pas m'essouffler trop vite...) !

    Et d'ailleurs pour le prix citron, j'ai toujours mes chances...
     

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  • Barbe-bleue des fleurs plein les yeux

    Barbe-bleue des fleurs plein les yeux : Rugby blues

      par Mezetulle

    Poursuivons la série "malins et balourds" initiée avant-hier  - et joyeusement relayée par Brother Rugby les Pins ici et encore - avec un récit rugueux, boueux, venteux, ensoleillé, fulgurant, plein de charme, réac et provocateur juste comme je les aime : Rugby Blues de Denis Tillinac (Paris : La Table ronde, 1993).

    Son écriture roborative réussit une prouesse : il y a presque plus de noms propres que de noms communs dans mainte page de cette prose qui devrait faire penser à un annuaire de téléphone et que pourtant on lit... comme un roman. Prouesse ironique (et sans doute savamment calculée) quand on sait que l'auteur, gentihomme campagnard bougon, héritier des "hussards" machos et hyperboliques, ne partage pas tant son litron de gros rouge avec Oulipo et autres Perec (pardon, Prc), qu'avec Antoine Blondin.medium_RugbyBlues1.jpg

    Il a beau essayer de faire croire qu'il est un mufle :

    Le rugby est masculin, le pansexualisme de ses chansons tourne en vase clos dans la libido des joueurs, ce sont des légionnaires en campagne, des hommes privés de femmes. Qu'ils se rattrapent en permission est une autre affaire, sur laquelle mieux vaut ne pas s'appesantir, encore que les épouses de rugbymen soient sans illusions. (p. 39)

    Il a beau multiplier les provocs et les déclarations superbes de mépris :

    En semant un club sur les sols ingrats d'en deçà de la Loire, on peut récolter une saison nationale, comme il advint à Besançon, puis à Arras. ça n'ira jamais bien loin. Certains ont le goût des cultures minoritaires, qui se font catholiques à Boston, footballeurs à Los Angeles, socialistes en Vendée. Je concède aux Flamands ou aux Lorrains le droit de jouer au rugby ; on s'y risque même en Allemagne. Je préfère voir valser les "gonfles" là où elles poussent toutes seules, autour des bastides ocre et rose. Question d'harmonie. (p. 43)

    On n'y croit pas, ou plutôt si : on y croit comme on croit à L'Iliade et à L'Odyssée, et c'est exactement ce qu'il faut.

    Et quelle candeur dans l'aveu qu'il fait quand même, ce rustre à la plume si fine et si forte, d'un petit pincement au coeur aporétique avec Paris, cité de rustres errants magnifiés par l'encre (celle des journaux et surtout des livres) et les tournées de bistrots, puis reconvertis en noeud pap et maillot rose... Je ne vous recopie pas les pages 87-89 (Parisjet'aimemoinonplus) : on croirait presque lire le plus parisien des poètes hurleurs, Léon-Paul Fargue.

    Célébrons donc avec lui, sur la note bleue qui nous chante que tout fout le camp, "les affinités secrètes du rugby et de la littérature" en relisant une page de ce Poème des malins et des balourds - la conjonction, comme on le verra, étant ici de stricte coordination et non d'alternative, allégorisée par le derby Tulle-Brive et plus au large par la dualité Corrèze-Aquitaine :

    Entre les deux, faut-il choisir ? J'aime les gladiateurs, les laboureurs, les déménageurs des packs. Leur code d'honneur sera peut-être le dernier vestige de l'antique chevalerie. J'aime les piliers de devoir, les seconde ligne de soutien, les boeufs qui poussent, plaquent, encaissent sans ciller et rendent la monnaie par déontologie. J'aime aussi les virtuoses aux semelles de feu, les harmoniques du jeu de ligne, les intrépides qui partent de leur en-but comme les Rois Mages vers Bethléem. Après tout il y a un siècle que le rugby communie sous les deux espèces, le pain des avants, le vin des trois-quarts. Deux façons d'être, deux hémisphères psychologiques. Dans mon panthéon, Boni côtoie d'humbles "mulets" aux tronches barrées de cicatrices. J'ai pris de vifs plaisirs en assistant à des joutes confinées dans le périmètre sulfureux des avants. C'est mon côté tulliste. Je ne me réjouis pas moins lorsqu'un ballon file de main en main à la vitesse de l'éclair. C'est l'école aquitaine. (p. 142-143)


    medium_LogoStadeFr.jpg

    Pour résumer, le portrait de Rossignol : "des allures de Barbe-bleue, des fleurs plein les yeux" (p. 100). J'ai bien envie ici de pousser aussi ma provoc en forme de gouaille (sous la pelouse, les pavés) : ça colle presque avec le logo... du Stade français !!!

     

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    Allons tout ne fout pas le camp... Tillinac, je te pardonne d'avoir prophétisé en 1993 que "Paris n'aura été rugby que le temps d'une aimable mode"...

    Parce qu'un vrai poète c'est beaucoup mieux qu'un prophète !

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